Une fois ma dose de film romantico-poétique administrée, je peux revenir à mes occupations quotidiennes, à savoir les films d'épouvante. En dehors du fait que celui-ci, produit en 1974 ait l'esthétique de son époque, qui correspond si bien à son discours, il peut également compter sur son producteur Andy Warhol pour lui assurer une esthétique peu commune.
Mais n'est pas critique de cinéma qui veut, je laisse donc les images vous raconter l'histoire de ce baron qui avec son rêve de devenir le créateur d'une race humaine (?) esthétiquement parfaite, nous fait entrer dans un monde proche du "Et on tuera tous les affreux" de Boris Vian, surréaliste et en même temps tellement réaliste. On y retrouve tous les thèmes chers à Warhol, très proche du réalisateur Paul Morrissey : Mort, esthétique, sexualité ...
Joe Dallesandro aka Baron Frankenstein joue dans la plupart des collaborations Warhol//Morrissey dont la trilogie Flesh / Trash / Heat mais a également tourné dans "Je t'aime moi non plus" avec Serge Gainsbourg. Très proche du milieu underground new-yorkais, classé dans la catégorie Ephèbe jusqu'en 1980, il faisait également partie des égéries de la Factory.
(A regarder sans le son)
dimanche 17 janvier 2010
vendredi 8 janvier 2010
QUI NE REVE PAS DE SE POSER SUR LE FAUTEUIL ROUGE DU CINE APRES TOUS CES EXCES ?
Démarrons la nouvelle décénnie tout en délicatesse, avec le romantisme de Jane Campion dans "Bright Star" qui permet de découvrir l'oeuvre du poète britannique John Keats à travers sa relation avec Fanny Brawne. La voix de l'acteur Ben Whishaw n'est pas étrangère au lyrisme qui s'en dégage, pleine de sensualité elle récite les vers de Keats et alors l'antique relation poésie/musique prend tout son sens.


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